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Stage : 8 conseils pour devenir le Zorro de la candidature spontanée

Vous cherchez un stage, et voulez faire des candidatures spontanées. Les étudiants que j’accompagne m’en parlent souvent. Voici ce que je leur conseille.

La recherche de stage est souvent un casse-tête pour les étudiants. Ceux qui suivent la voie classique (consulter les offres et postuler) ont souvent l’impression de passer une énergie folle pour peu de réponses et peu de résultats. Et on arrive vite à la conclusion qu’il n’y a que le piston qui marche. Ce n’est pas exact. Il y a des tactiques qui marchent mieux que d’autres. Voici 8 conseils pour devenir le zorro de la candidature spontanée :

Précisez ce que vous cherchez

C’est tout bête mais beaucoup de personnes l’oublient. Si vous faites une candidature spontanée sans préciser le type de postes recherchés, vous diminuez par 10 vos chances que votre candidature soit traitée : le recruteur ne saura pas quoi en faire ! Donc commencez par définir ce que vous avez envie de faire. Et si vous êtes ouverts, précisez quand même un poste spécifique, et indiquez ensuite que vous êtes ouverts à d’autres propositions

Trouvez un nom de contact

J’en ai parlé souvent : vous devez remuer ciel et terre pour trouver le nom de quelqu’un dans l’entreprise susceptible de traiter votre candidature. C’est difficile, mais super efficace. C’est le point de départ de la méthode IPER que j’ai inventé. Et à moins de chercher un stage de fin d’études de 6 mois, très souvent, ce n’est pas la DRH qui va gérer les stages. Donc si vous visez un stage dans le marketing, visez directement la direction marketing

Un CV mais PAS de lettre de motivation

La lettre de motivation en pièce jointe d’un mail, c’est fait quand vous savez à quoi vous postulez. Dans le cas d’une candidature spontanée, c’est moins clair. Donc faites un mail avec votre CV en pièce jointe (passez du temps à faire un bon CV), et exprimez vos motivations dans le mail directement, pas dans une pièce jointe

Faites vous pistonner

Le piston, je n’aime pas ce mot, car il donne l’impression que vous n’avez aucun mérite. Le piston, c’est le fait de rentrer dans une entreprise parce qu’on a été introduit par quelqu’un qui nous connait et qui connait l’entreprise. Ca vous choque ? Il va falloir vous habituer, car c’est la base du réseau professionnel. Usez et abusez de vos contacts, c’est de loin la méthode la plus efficace.

Epluchez l’annuaire des anciens

Si vous êtes dans une école avec un bon réseau d’anciens, utilisez le. Même s’il n’est pas parfaitement à jour, cela vaut le coup. Un ancien a un lien avec vous : il a fait la même école que vous. Et souvent, il rendra service s’il peut.

Contactez les professionnels que vous connaissez déjà

Vous êtes membre d’une asso, et vous êtes en contact avec des entreprises qui vous connaissent ? Vous avez tout ce qu’il faut : un nom, des coordonnées, une crédibilité, bref foncez ! Activer son réseau, C’est de loin le moyen le plus efficace.

Prenez des baffes, mais persévérez

Soyons clairs : le processus de recrutement prend du temps et vous pouvez vous être déçus par le faible taux de réponse. Mais sachez le à l’avance, cela vous donnera de l’énergie pour continuer.

Relancez !

C’est basique. Mais c’est comme ça. Faites un suivi des candidatures que vous envoyez, et relancez systématiquement 5 à 10 jours après. C’est le “R” de la méthode IPER. Par téléphone idéalement.

Pour résumer :

  • Précisez ce que vous cherchez
  • Trouvez un nom de contact
  • Un CV mais PAS de lettre de motivation
  • Faites vous pistonner
  • Epluchez l’annuaire des anciens
  • Contactez les professionnels que vous connaissez déjà
  • Prenez des baffes, mais persévérez
  • Relancez !

Bonne recherche de stage !

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